ANTON TCHEKHOV | Marja-Leena JUNKER
© Bohumil KOSTOHRZ boshua | grand théâtre
ADAPTATION FRANCAISE ANDRE MARKOVICZ ET FRANCOISE MORVAN
La Mouette de Tchekhov, enfin! Après une si longue absence. Retrouver cet univers-là, dont l’un des thèmes toujours nous interpelle, nous renvoie à nous-même, au temps qui a passé, au présent qui s’échappe, à l’avenir dont on voudrait qu’il advienne ou que l’on craint. La Mouette ou l’éternelle recherche du bonheur, la réalisation impossible des rêves de jeunesse, l’amour toujours fuyant. La Mouette et ces artistes en quête si douloureuse, si pathétique, si tristement, si médiocrement humaine parfois d’eux-mêmes. Retrouver cet univers-là dont la musique des mots est si subtile, dont les silences ou l’apparente banalité des échanges sont aussi révélateurs que les cris. La Mouette, c’est Kostia, Nina, Macha, Trigorine, Arkadina, La Mouette, c’est chacun de nous.
Cet univers-là, ces personnages-là, ces thèmes-là, cette musique-là, il y a si longtemps qu’ils habitent en Marja-Leena Junker. Aujourd’hui, «le temps étant venu», elle ose les mettre en scène. Une mise en scène qui serait comme l’aboutissement (non définitif) d’un cheminement qui l’a conduite à installer sur un plateau, avec cette combinaison de délicatesse raffinée et de puissance expressive qui la caractérisent, quelques grandes oeuvres de «ce temps-là», de la fin du XIXe siècle: Maison de Poupée d’Henrik Ibsen, Mademoiselle Julie d’August Strindberg ou L’Échange de Paul Claudel.
La Mouette, c’est aussi un bonheur pour ses interprètes, et Marja-Leena Junker se réjouit de l’occasion qu’elle lui offre de réunir, revenus de partout, d’ici et d’ailleurs, quelques-uns des membres de sa «famille théâtrale»: Myriam Muller, Nicole Dogué, Constantin Cojocaru, Franck Sasonoff, Denis Jousselin, Jacques Brucher. Ils ont été ses partenaires, elle les a mis en scène, ils l’ont accompagnée.
«Maintenant, dit Nina, je sais, je comprends… que ce qui compte, ce n’est pas la gloire, pas l’éclat, pas ce dont je rêvais, mais la longue patience…»
AVEC
Irina Nikolaïevna Arkadina, épouse Trépleva, actrice Nicole Dogué
Konstantin Gavrilovitch Tréplev, son fils, jeune homme Dimitri Storoge
Piotr Nikolaïévitch Sorine, son frère Constantin Cojocaru
Nina Mikhaïlovna Zarétchnaïa, jeune fille, fille d’un riche propriétaire Myriam Muller
Ilia Afanassiévitch Chamraïev, lieutenant à la retraite, intendant chez Sorine Franck Sasonoff
Paulina Andreïevna, son épouse Irina Fedotova
Macha, sa fille Birgit Ludwig
Boris Alexéïévitch Trigorine, homme de lettres Frédéric de Goldfiem
Evguéni Serguéïévitch Dorn, médecin Jacques Brucher
Sémione Sémionovitch Medvédenko, maître d’école Denis Jousselin
MISE EN SCÈNE Marja-Leena Junker
SCÉNOGRAPHIE, LUMIÈRE & COSTUMES Jean Flammang
MUSIQUES ORIGINALES & DIRECTION MUSICALE Philippe Partridge
ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE Francesco Mormino
ASSISTANTES À LA SCÉNOGRAPHIE Britta Lach & Inga Soll
PRODUCTION Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
COPRODUCTION Théâtre du Centaure
AVEC LE SOUTIEN DU Ministère de la Culture, de la Ville de Luxembourg et du Fonds Culturel National
Lundi 17 OCTOBRE 2011 à 20h00 (tickets)
Vendredi 21 OCTOBRE 2011 à 20h00 (tickets)
Samedi 22 OCTOBRE 2011 à 20h00 (tickets)
Dimanche 23 OCTOBRE 2011 à 17h00 (tickets)
Lundi 24 OCTOBRE 2011 à 20h00 (tickets)
* Au vu de la grande demande, la date du
dimanche 23 octobre 2011 à 17h00 a été rajoutée.
DURÉE environ 2h00
Adultes 20 € / Jeunes 8 €
Lieu: Grand Théâtre / Studio