VÊTIR CEUX QUI SONT NUS
LUIGI PIRANDELLO
Charles Tordjman est connu du public du Grand Théâtre grâce notamment à la pièce de théâtre Vers toi, Terre promise de Jean-Claude Grumberg et à la création mondiale de l’opéra chinois Flowers in the mirror.
Cette fois, il nous propose Vêtir ceux qui sont nus de Luigi Pirandello, une production des Théâtres de la Ville.
Pour Charles Tordjman, cette pièce, créée en 1922, est sans doute l’une des plus admirables de l’écrivain sicilien. Mais de plus, elle est étonnamment en phase avec pas mal d’interrogations et de débats de nos jours.
Ersila Drei, une jeune femme renvoyée de son poste de nurse suite à la mort accidentelle de l’enfant dont elle avait la garde, puis abandonnée par son fiancé, a tenté de se suicider. Ludovico Nota, un romancier, la recueille chez lui. Malheureusement, Ersila s’est confiée à Alfredo Cantavalle, un journaliste peu scrupuleux. Tous en fait, des parents au fiancé, du journaliste au romancier, s’emparent d’elle en quelque sorte. Mais quelle est la vérité de cette femme?
Chez Pirandello, le mélodrame ouvre sur des abîmes vertigineux, sur nos quêtes d’identité et de vérité, sur le mensonge omniprésent, sur notre façon de vouloir les autres conformes à nos attentes et non à ce qu’ils sont réellement. C’est un récit haletant qui nous renvoie à nous-mêmes. Mais de quelles vérités sera-t-il porteur?
Avec Eugénie Anselin (Ersilia Drei), Philippe Crubézy (Consul Grotti), Olivier Cruveiller (Ludovico Nota), Pauline Masson (Emma), Elsa Rauchs (Madame Onoria), Luc Schiltz (Alfredo Cantavalle) & Jérôme Varanfrain (Franco Laspiga)
Mise en scène Charles Tordjman
Adaptation Charles Tordjman
Scénographie Vincent Tordjman
Assistante scénographie Rui Zhang
Lumières Christian Pinaud
Costumes Cidalia da Costa
Musique Vicnet
Collaboration artistique Pauline Masson
Production Les Théâtres de la Ville de Luxembourg