Koffi Kwahulé
© Bohumil KOSTOHRYZ boshua | pour fundamental
Une femme est seule sur scène pour raconter l’histoire de Jaz, son amie. Jaz habite dans une cité délabrée et pourrie dont elle « émerge comme un lotus ». Sa beauté est décrite comme « indécente ». Un jour, Jaz devient victime d’une agression. L’écriture de Koffi Kwahulé est à la fois très orale, directe et très poétique, riche en images. Et musicale, évidemment. Comme le suggère déjà le nom de la femme, le titre de la pièce, Jaz, l’écriture est inspirée par les différents styles de jazz. L’auteur souhaite, dans les didascalies, que la voix de la femme, de la comédienne, soit « enlacée » ou « enlace » la voix d’un instrument de jazz. Au cours de cette pièce les frontières deviennent de plus en plus floues entre la femme narratrice et Jaz, la femme racontée, de même qu’entre la voix qui raconte, qui dit le texte et la voix de la musique, qui chante. Les deux voix, les deux femmes deviennent ainsi comme deux pôles, deux images, deux représentations possibles de Jaz.
miseenscène Jill Christophe
avec Héloïse Levain
musique Lorène Ehrmann